La sous-préfecture nord-ardéchoise, était pour les troupes d’occupation allemandes un point de passage important. Sa route nationale 86 conduisait à Lyon, ses ponts sur le Rhône leurs donnaient accès par la route et par le rail à la rive drômoise. De plus, des voies routières partaient pour gagner la montagne proche. En avril 1944, la garnison pouvait se prévaloir d’une force de quelque 350 hommes. Depuis le 15 juin 1944, la destruction par les gens de la Résistance locale, du pont suspendu sur le Doux, gênait considérablement les déplacements allemands. Et cela tout en les exposants aux harcèlements des terroristen. Ce sabotage va entraîner un premier grand malheur pour les Tournonais : la fusillade de sept otages. Une seconde épreuve viendra endeuiller la cité, celle de l’assassinat qui fera onze nouvelles victimes, tombées à la Combe d’Ozon ;

Avec la retraite générale allemande par la vallée du Rhône, seul un faible élément de sûreté demeurait à Tournon. Il fut submergé par les compagnies du commandant Binoche. Celles-ci durent toutefois se retirer de la ville devant l’arrivée des derniers éléments d’une forte colonne nazie faisant replis.

Cet ouvrage a tout particulièrement été édité pour les lecteurs qui n’ont pas connu les années 1939/1946.