Les pages de ce livre narrent les événements les plus importants qui furent vécus par les habitants de la cité et ceux de ses entours, dès après l’Armistice de 1940. Puis les pages de l’ouvrage, voulant s’en tenir aux instants de la libération, installent le lecteur, quatre ans plus tard, dans la mise en place du blocus de la ville par les unités des FFI.

Le colonel allemand, commandant la garnison d’occupation, ayant reçu l’ordre d’évacuer Privas, il se mit à préparer sa retraite. Le renfort de quatre compagnies va lui permettre de consolider ses forces. Le 12 août 1944, les Allemands se retirent de la Préfecture de l’Ardèche, en bousculant les lignes de l’encerclement des hommes du commandant Calloud.

Et ce sera l’entrée des unités de l’Armée secrète et des Francs-tireurs et partisans, dans les murs de la cité. Alors, une grandiose euphorie prendra possession des rues et des places libérées de la présence des uniformes vert-de-gris. Mais cette joie sera ternie par les actions de répression menées par certains ‶libérateurs″.

Villard, évoque ensuite l’affaire des 60 millions de francs saisis auprès de la Banque de France, par quatre officiers d’état-major. Mais aussi, celle des remplacements illicites et partisans de plaques de rue de la ville, par d’autres, portant le nom d’un résistant. Il n’oublie pas de mettre en avant les exploits ou les malheurs de plusieurs Privadois, tels Auguste Adelbert, Fernand Née, Georges Vioujas, Georgette Barde, René Calloud, Pierre Fournier…

Cet ouvrage a tout particulièrement été édité pour les lecteurs qui n’ont pas connu les années 1939/1946.