Un commando comprenant des éléments relevant des Francs-tireurs et partisans (FTP) et de l’Armée secrète (AS), est mis sur pied. Mission : procéder à un coup de main sur le dépôt de carburants de La Mure au Pouzin afin d’effectuer un important prélèvement d’essence. Les gardes mobiles de réserve français (GMR) assurant la sécurité de la place avaient reçu la consigne de ne pas s’y opposer. Le responsable des gens de l’AS chargés de la protection du détachement FTP est informé au dernier moment que les Allemands ont été avertis de l’opération ourdie par les résistants. Pierre Charras (AS) demande alors à son homologue Gabriel Allemand de renoncer au raid prévu. Mais les jeunes FTP ne veulent rien entendre et partent pour accomplir leur mission…

Le 6 août est un dimanche. Le temps est clair. Le soleil déjà chaud. Cette nouvelle journée s’annonce radieuse. Au Pouzin, dans les premières heures du grand matin, chacun fait ou va selon ses habitudes. Les jardiniers, tôt levés, s’occupent à arroser leur lopin, derrière leur maison ou dans la plaine, les commerçants attendent leur clientèle dominicale, les pratiquants s’apprêtent pour la messe ou le culte, des femmes bavardent sur le seuil de leur porte, d’autres s’affairent déjà dans leur cuisine, dans les rues des hommes discutent… Il est 10 heures. Soudain c’est la panique…

Cet ouvrage a tout particulièrement été édité pour les lecteurs qui n’ont pas connu les années 1939/1946.