L’OUBLI – 3ème EDITION
2ième édition : 2021
(plans uniquement)
Pages : 472
Format : 14,5 x 21
Disponibilité : 25 €
« Cercle littéraire de la Plume Ardéchoise »
« Prix des lecteurs »
Résumé de l’ouvrage
Le Puits de Fons, avec les châteaux de Rochemure et Logères ! la liste noire de la vallée du Doux ! : deux affaires étroitement liées aux opérations de la libération du département de l’Ardèche, dans les mois de juin, juillet et août 1944. Si, dans les pages de ce livre, l’auteur n’aborde pas directement les actions des résistants des Forces françaises de l’intérieur (Armée secrète et Francs-tireurs et partisans) dans leur lutte contre l’occupant et ses séides – des sujets qu’il a traités dans d’autres ouvrages – c’est pourtant bien de la Résistance en Ardèche que Sylvain VILLARD entend nous instruire. Mais en l’occurrence d’une Résistance peu connue. Oui ! d’une Résistance peu connue parce que quasiment passée sous silence par ceux qui ont déjà écrit sur elle. Une Résistance dont le rôle qu’elle joua dans la répression extrajudiciaire fut toujours minimisé, voire dénié.
Une Résistance par ailleurs sévèrement discréditée par ses adversaires, ceux qui, ne voulant voir en ses hommes qu’un ramassis sans foi ni loi, lui attribuèrent, injustement, les crimes les plus extravagants. Et, parce qu’il a pensé que pour mieux comprendre la dimension humaine de cette répression résistante, il était indispensable de la restituer dans le temps et le climat qui furent les siens, VILLARD nous invite à visiter, au préalable, le contexte national dans lequel évolua le Résistance française, puis l’environnement au milieu duquel s’exprima la Résistance ardéchoise. Ce n’est qu’après ce double éclairage et après nous avoir livré quelques-uns des textes qui firent dans le Presse la controverse de février 1951, que l’auteur donne enfin la parole aux acteurs et aux témoins de ces événements.
Ce qu’en dit la presse
Ce qu’en a dit la Presse
« Voilà un livre très documenté et facile d’accès tant il présente avec vivacité les événements qui s’enchaînent. C’est un pur travail de collecte historique mené par l’auteur. Sylvain Villard est précis et clair. Il sait communiquer avec ses lecteurs dans une sorte de dialogue où il justifie ce qu’il écrit. Il fait voyager dans une époque où rien n’était simple, où la pression des événements poussait à prendre des décisions parfois extrêmes. L’OUBLI, un livre qui se lit avec passion, où l’on côtoie ceux qui ont fait la Résistance ardéchoise, un ouvrage où l’on approche des hommes et des femmes, acteurs engagés ou involontaires de notre histoire. »
Jacques COUDENE, La Tribune
« J’ai fini votre livre. Je vous tire mon chapeau. Il ne se lâche pas facilement pour qui est intéressé par l’histoire, celle-là en particulier. C’est très bien écrit, même plus. C’est pro, pour employer une formule familière, mais surtout votre positionnement est véritablement celui d’un historien prudent et courageux. Vous ne laissez rien passer. C’est équilibré. On sent l’humaniste qui s’est détaché des grandes partialités de notre temps (gauche, droite, etc.) J’ai beaucoup appris et me suis surtout rassuré. Mes intuitions sur « les » résistances n’étaient pas si nulles que ça. Mais où avez-vous cherché l’énergie pour avoir regroupé tant de documents et de témoignages. Faire un roman est bien plus facile. Voilà ce que je voulais vous dire. Bref ! Bravo !
Jean Tirelli, romancier (courriel)
« (…) Sylvain Villard attache une particulière importance à l’existence, dans notre département, comme dans l’ensemble de la €, de deux mouvements, l’un issu de groupes autonomes bientôt réunis sous la forte personnalité du général de Gaulle, l’autre issu du Parti communiste français clandestin. L’auteur démontre de manière semble-t-il irréfutable, que la position de ce Parti fut, avant l’invasion de l’URSS, anti-vichyssoise, mais pas vraiment anti-allemande, Hitler étant depuis le pacte germano-soviétique du 22/8/1939, au moins en principe, l’allié de Staline. (…) Le PCF donna naissance, à partir de la fin 1941, aux Francs-tireurs et Partisans (FTP) qui jouèrent comme on le sait un rôle énorme dans la libération de la € et par conséquent de l’Ardèche. Entre les deux mouvements, l’entente fut toujours superficielle, voire intermittente, le PCF ne séparant pas, au moins jusqu’en septembre 1944, la cause de la révolution communiste de celle de la libération nationale. (…) Villard démontre avec abondance que cette division en Ardèche comme ailleurs, fut réelle, et qu’elle entraîna, au cœur des combats de l’été 1944, un manque de « lisibilité » des actions de la Résistance, notamment en matière de répression. C’est nanti de ce bagage conceptuel que l’auteur aborde les événements de la pré-épuration au travers de l’affaire du « puits de Fons » et de celle de la « liste noire de la vallée du Doux » ; la phase la plus délicate de son travail. (…) En tous cas, nul ne pourra reprocher à Sylvain Villard de ne pas avoir mené une enquête rigoureuse : témoignages, références à des ouvrages de toutes tendances ou à des sources archivistiques, souci de tenir compte de tous les points du vue, fourmillent. Il ne conduit à aucune plaidoirie larmoyante, à aucune condamnation indignée, à aucune tirade vengeresse. Sur une question aussi controversée encore de nos jours, ce n’est pas un mince mérite.
Michel Riou, écrivain, historien ardéchois (extraits de son intervention sur la station radio RCF)
« Parmi les livres qui ont connu un beau succès de librairie : l’OUBLI ou la face douloureuse de la Résistance en Ardèche de Sylvain Villard bien sûr, un ouvrage qui a beaucoup plu et beaucoup dérangé. »
Va. C. Le Dauphiné Libéré
« L’oubli ou la face douloureuse de la Résistance en Ardèche » est un livre d’histoire. Avec un titre qui ne laisse pas de place à l’ambiguïté, Sylvain Villard actionne un interrupteur longtemps oublié, celui qui met en lumière les sujets délicats et tabous de la répression résistante aux heures de la Libération. Rarement abordé, le sujet trouve avec ce livre un éclairage nouveau en 450 pages de recherches fouillées et sérieuses, sous une plume vulgarisatrice qui ne lasse jamais. Lieutenant FFI en 1944, Georges Novat lui écrit : « Rien ne pourra être dit à ce sujet, sans vous citer »… Belle reconnaissance ! »
Vincent Rigaud – Le Dauphiné Libéré
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